Micronutriments et polyphénols de grenade pour combattre virus et inflammations
L’automne est bel et bien là, et avec lui, non seulement l’humidité et le froid, mais aussi d’innombrables virus. Il suffit d’une demi-heure pour que les agents pathogènes arrivent en « gouttes » minuscules dans la muqueuse de la bouche et du nez parce qu’on éternue ou qu’on tousse. Et ils s’y multiplient à toute vitesse !
Les conséquences se manifestent en peu de jours – sous forme d’infection grippale ou de vraie grippe (influenza) avec les symptômes correspondants :
- fièvre,
- toux,
- céphalées,
- douleurs articulaires.
On peut prévenir cela de manière très naturelle : les substances actives anti-virales, anti-bactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes de la grenade, des baies de sureau et des cistes, et les micronutriments comme le zinc, le sélénium, les vitamines A, C et D protègent la muqueuse de la gorge et du pharynx et maintiennent en même temps l’équilibre du système immunitaire.
Dans l’Ayurvéda, le potentiel thérapeutique de la grenade est connu depuis des milliers d’années en cas de maladies inflammatoires. Sa force thérapeutique, la grenade la doit à des substances actives particulières : les polyphénols. L’efficacité anti-inflammatoire des polyphénols du jus de grenade fermenté repose sur l’inhibition de régulateurs inflammatoires (comme le NF-κB), d’enzymes inflammatoires (par ex. COX2) et de substances messagères inflammatoires (comme le TNF-α, l’interleukine 6 et 8). La propagation des agents pathogènes de la grippe dépend beaucoup de l’activation de la voie de signalisation pro-inflammatoire NF-κB (Wurzer et al., 2004). Plusieurs études montrent que les virus se multiplient nettement plus lentement quand on inhibe cet activateur de l’inflammation (Mazur et al.,2007). Les polyphénols de grenade interviennent précisément ici et sont donc considérés comme un nouveau point de départ plein de promesses pour une thérapie antivirale (Ludwig et Planz, 2008).
Les polyphénols de grenade éliminent les virus de l’influenza et soutiennent les médicaments anti-grippe
Les polyphénols de grenade disposent de larges effets anti-viraux et anti-microbiens (Neurath et al., 2004 et 2005, Reddy et al., 2007): ils tuent les virus de la grippe Influenza A et inhibent leur multiplication (Haidiri et al., 2009). Il est donc important d’utiliser les polyphénols de grenade localement à la porte d’entrée de l’infection virale, car ce n’est qu’ainsi qu’ils déploient leur efficacité anti-virale et anti-bactérienne directe. Il est prouvé que les polyphénols des baies de sureau et la ciste ont aussi des propriétés anti-virales. Dans des études cliniques sur l’influenza, on a pu diminuer de 50% la durée de la maladie et en atténuer nettement les symptômes en administrant des extraits de baies de sureau (Zakay-Rones et al., 1995 ; Zakay-Rones et al., 2004)
Les polyphénols de grenade protègent du stress oxydant
Les processus inflammatoires renforcent le stress oxydant dans le corps. Celui-ci fait que des agents pathogènes inoffensifs de la grippe mutent en « tueurs » agressifs. Des substances protectrices antioxydantes comme par ex. le sélénium (Nelson et al., 2001) et les polyphénols de jus de grenade combattent directement ces répercussions mutagènes des inflammations. Les polyphénols du jus de grenade améliorent déjà nettement le statut total des antioxydants (TAS) après une prise de courte durée chez les humains (Aviram et al., 2000, Aviram et al., 2004) et renforcent les systèmes de protection antioxydants endogènes. Plusieurs études prouvent l’excellente protection antioxydante du cœur, des vaisseaux, du cerveau et du système nerveux, du foie et de la muqueuse gastrique par les polyphénols de grenade.
Les polyphénols de grenade font augmenter la concentration de l’antioxydant le plus important de la cellule, le L-glutathion réduit (GSH) (Rosenblatt et al., 2006, ; Aviram et al., 2004). C’est très important pour le système immunitaire, car la capacité de fonctionnement des leucocytes dépend de leurs réserves élevées en GSH.
Les cellules phagocytaires combattent les virus et les bactéries avec leurs radicaux libres et ont besoin de substances antioxydantes protectrices pour leur propre protection et survie. C’est d’ailleurs aussi une raison pour laquelle la vitamine C soutient le système immunitaire pendant un rhume ou une grippe. En cas d’infections grippales graves, le monoxyde d’azote (NO) joue un rôle important. D’une part, le NO a un effet anti-viral, d’autre part, les radicaux NO favorisent le développement de pneumonies virales.
Les polyphénols de grenade stabilisent le NO antioxydant et empêchent sa dégradation en radicaux NO dangereux, comme l’a découvert le Prix Nobel et découvreur du NO, Louis Ignarro (Ignarro et al., 2006).
La vitamine D, la vitamine « antibiotique »
Les épidémies de grippe sont les plus fréquentes et l’évolution de la maladie la plus grave les mois qui suivent le solstice d’hiver. Cela a un rapport avec l’ensoleillement : celui-ci influence la concentration en vitamine D. Cette substance vitale règle si bien l’immunité et est si efficace contre les agents pathogènes (Zasloff, 2006), que l’on parle de « vitamine antibiotique » dans les études récentes (Raloff, 2006).
Dans des études cliniques, la vitamine D a fait baisser de manière drastique la fréquence des maladies et a supprimé complètement la recrudescence saisonnière des infections, c’est-à-dire que les infections étaient aussi rares en hiver qu’en été (Aloia et al., 2007). En outre, la vitamine D diminue le risque d’infection bactérienne secondaire. C’est important, car des pneumonies bactériennes ont souvent de graves complications et sont responsables de la plupart des décès en rapport avec les infections grippales. La vitamine D a en outre un effet anti-inflammatoire et aide ainsi à éviter une avalanche de cytokines (Helfrich et al., 2007)
Zinc et sélénium, une combinaison idéale pour l’immunité
En plus de la vitamine C, les oligo-éléments : zinc et sélénium, sont très importants. De nombreuses études prouvent leur efficacité (Mocchegiani et al., 1999 pour le zinc, Arthur et al., 2003, Bellinger et al., 2003 pour le sélénium) : ils améliorent entre autres la réaction de défense chez les personnes âgées après le vaccin contre la grippe.
Ces deux oligo-éléments influencent considérablement le nombre et le fonctionnement des cellules tueuses naturelles qui jouent un rôle important en cas de cancer et d’infections virales (Ravaglia et al., 2000). Un manque de zinc (Mocchegiani et al., 1999) et de sélénium (Beck et al., 2007) affaiblit la réponse immunitaire aux infections virales.
Le zinc est le cofacteur de plus de 300 enzymes (il entre dans leur composition). Il aide le système immunitaire à former des cellules défensives contre les virus et les bactéries. Il atténue et raccourcit nettement les problèmes de rhume comme le montrent des études cliniques (par ex. Prasad et al., 2000). Chez les personnes âgées surtout, il y a souvent un manque latent de zinc. Le système immunitaire en est affaibli, plus d’infections et de maladies immunitaires font leur apparition et l’équilibre immunitaire se déplace en faveur des lymphocytes TH-2 auxiliaires (Haase et Rink, 2009). Les groupes à risque sont les enfants, les personnes âgées ou malades et les diabétiques qui souffrent souvent des conséquences d’un manque de zinc :
- défense immunitaire faible,
- rhumes fréquents,
- mauvaise cicatrisation,
- maladies de la peau ,
- perte du goût,
- problèmes d’ongles et de cheveux.
En hiver, surtout ou en cas de risques élevés d’infection, il est judicieux de remplir les réserves de zinc en prenant 10 à 15 mg par jour.
Le zinc atténue aussi l’avalanche de cytokines en cas d’infections (Kahmann et al., 2008, Ho et al., 2001). Si on donne du zinc aux enfants de plus de 12 ans en prévention, ils ont moins de maladies infectieuses de l’appareil digestif et des voies respiratoires. Les diarrhées sont moins fortes et plus courtes (Brown et al., 2009). Contrairement aux inhibiteurs classiques d’infection, le zinc n’opprime pas le système immunitaire mais améliore sa réactivité en cas de maladies infectieuses.
Le sélénium est aussi un oligo-élément vital et dont on ne peut se passer pour un bon fonctionnement du système immunitaire (Arthur et al., 2003). Beaucoup de gens manquent de sélénium, surtout les fumeurs, et cela nuit aux défenses immunitaires. Les diététiciens considèrent qu’il faudrait améliorer l’apport de sélénium car il est tout simplement insuffisant lorsqu’il faut se défense contre le rhume, car ces refroidissements augmentent le besoin de sélénium.
Si on manque de sélénium, on est plus sensible aux infections et l’évolution de la maladie est plus grave. Des études montrent que le sélénium aide probablement à empêcher qu’une souche de virus de l’influenza mute en virus agressifs (Nelson et al., 2001).
Pour toutes les substances actives décrites dans cet article, une application locale au niveau des zones d’entrée principale de l’infection, donc dans l’espace gorge-pharynx s’impose. Les polyphénols de grenade fermentés, les baies de sureau, la vitamine D, le zinc et le sélénium (combinés dans les gouttes de Granaimun de Dr. Jacob’s®) et de la vitamine D fortement dosée ne sont évidemment pas des remèdes miracles, mais ils peuvent aider à prévenir les maladies infectieuses et à atténuer leur déroulement. En cas de refroidissements ou d’infections grippales graves, il faut absolument se ménager. S’il y a avalanche de cytokines (beaucoup de fièvre, grande fatigue, forte sensation de malaise, le cas échéant aussi crises d’étouffement, nausées) ou une infection bactérienne ou virale secondaire aigüe des poumons (pneumonie), il faut avoir recours à la médecine traditionnelle.
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