L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique oestrogéno-dépendante. Elle cause de la douleur et de l’infertilité et détériore remarquablement la santé des femmes.
La vitamine D (VD) a une large gamme d’activités biologiques. En plus de ses rôles dans la minéralisation du squelette et dans la régulation des taux plasmatiques de calcium, elle pourrait également être impliquée dans la physiologie de l’endométriose en réduisant certains médiateurs de l’inflammation (Interleukine-1 bêta, TNF-alpha, métalloprotéinase).
Voici la traduction d’une petite partie d’une revue de la littérature scientifique sur le rôle de la vitamine D pour l’endomètre, publié par une équipe de chercheurs de Milan :
Les cellules stromales ectopiques ont été traitées avec de la 1,25 (OH) 2D3 (vitamine D active) et le profil d’expression génique a été analysé. Les auteurs ont constaté une réduction des taux d’ARNm de l’IL-1 bêta, du TNF-alpha, de la métalloprotéinase (MMP) -2 et de la MMP-9. Une réduction de la synthèse de l’ADN a également a été détectée, mais sans affecter les niveaux d’apoptose. Des résultats similaires ont été rapportés par Delbandi et ses collègues la même année. Les cellules stromales ectopiques isolées de l’endométriome ont été traitées avec de la 1,25 (OH) 2D3 et ce traitement a pu réduire de manière significative les réponses inflammatoires induites par l’IL-1 bêta et le TNF-alpha, telles que l’activité de la prostanglandine, l’expression de l’ARNm de l’IL-8 et de la MMP. Une réduction significative en termes d’invasion et de prolifération cellulaire a également été signalée.
Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6122064/pdf/ijms-19-02320.pdf