Docteur Christian Melot
Médecine Interne
Nivelles, le 16 mai 2023
Cher Confrère Melot,
Ce n’est ni au Président de l’Ordre du Brabant, ni au Vice-président de l’Ordre National que je m’adresse aujourd’hui, mais à l’homme d’ouverture à qui nous devons le symposium du 4 février 2023.
Comme je vous l’ai annoncé le 27 mars, j’ai conduit à son terme ce 13 mai, le projet d’Ordre indépendant. L’Ordre Universel des Praticiens de la Santé existe désormais et son objectif est de combattre la version pervertie de notre éthique qu’une certaine vision de la modernité entend nous imposer.
Nombre de médecins qui se taisaient sous les menaces de l’Ordre National, ouvrent les yeux et nous rejoignent avec de plus en plus d’enthousiasme. Nous comptons également un très grand nombre de soignants et de citoyens que nous avons jugé utile et nécessaire d’intégrer à ce projet.
Nous comptons déjà 3600 membres adhérents, simples citoyens mais aussi médecins, soignants, philosophes, chefs d’orchestre, caissières de supermarchés, et victimes des vaccins.
A leurs côtés, de nombreuses associations de résistants nous ont rejoint et l’une d’elles, plus que les autres témoigne d’un profond malaise social : « Police pour la Vérité » fait désormais partie de l’Ordre universel. Ses membres refusent d’être les Forces de l’Ordre, mais veulent jouer à nouveau le rôle de Gardiens de la Paix, c’est-à-dire œuvrer au service souverain des citoyens.
Cette démarche courageuse de la part d’un corps où le devoir de réserve est une règle d’Or incarne avec une grande profondeur symbolique, le gouffre étourdissant où plonge le XXIe siècle.
Le Collectif français des Professionnels de Santé pour le Bien Commun, s’est lui aussi associé à l’Ordre Universel qui a placé en préambule de son Code de Déontologie le Serment dont ils furent les rédacteurs.
Le groupe du docteur Ochs au Luxembourg est à nos côtés.
Nous nous dressons, ensemble, contre la dérive de notre déontologie et nous grandissons jour après jour.
Tous ces hommes et ces femmes, confrère Melot, sentent que leur juste révolte s’amplifie de la sympathie de partisans de plus en plus nombreux. Ils sentent que la vérité taille son chemin dans un jungle de mensonges qui semblait jusqu’à présent impénétrable.
Mais la vérité est une mauvaise fille, elle ne se laisse jamais emprisonner bien longtemps et voyez-vous, elle s’apprête aujourd’hui à relever ses jupons en plein air.
J’ai le sentiment, sorte d’obscure certitude, que Monsieur Dejemeppe, qui refusa obstinément un débat que je sollicite depuis trois ans, devra s’incliner, tôt ou tard devant les assauts d’un Ordre Universel des Praticiens de la Santé qui ne lui pardonnerait pas d’y faire obstacle plus longtemps.
Si monsieur Dejemeppe au lieu de cautionner la désertion des médecins, avait rappelé que leur mission était de se mettre au service des patients, et de les traiter adéquatement quel que soit le danger, le SARS CoV2 aurait été une épidémie banale. C’est devenu un truisme de le dire.
Tout le monde sait désormais que le ratio bénéfice/risque du vaccin chez les jeunes et les adultes en bonne santé n’était pas favorable et que nombre de ceux qui sont morts après la vaccination seraient toujours en vie si l’Ordre n’avait pas imposé aux médecins d’en faire la promotion aveugle !
Souvenez-vous que vous êtes un vrai médecin, confrère Melot, et qu’au chevet de tant de patients, se sont élevés vers vous, dans les plus grandes souffrances, des voix désespérées et des regards suppliants qui déposaient dans vos mains leurs ultimes espoirs…
Vous rappelez-vous ces larmes jubilatoires ruisselant sur les paupières de ceux que vous avez pu sauver et sur les joues de ceux qui transis dans un couloir attendaient anxieusement un verdict fatal ?
Quelle fortune, quel honneur, quel privilège pourrait-il dépasser la force de ces moments-là ?
Monsieur Dejemeppe n’a jamais senti la vie passer dans une poignée de main.
Vous avez le 4 février 2023, Monsieur le Président, montré que vous étiez un homme d’ouverture. Trois mille six-cents belges et de nombreuses associations réunies au sein de l’Ordre Universel, vous demandent de poursuivre dans la voie démocratique que vous avez ouverte en acceptant un grand débat où les dérives éthiques de l’Ordre National des Médecins dont vous n’êtes pas responsable et que sans aucun doute vous n’avez pas voulues seront examinées dans la sérénité.
Ce que monsieur Dejemeppe a refusé au médecin solitaire que j’étais et qui criait son désarroi, accordez-le à l’Ordre universel des Praticiens de la Santé. Soyez l’homme d’honneur qui acceptera de recevoir ses représentants au sein de l’Ordre qui est désormais le vôtre pour débattre en toute sérénité de l’avenir de notre éthique.
En suivant l’exemple de Philippe Boxho, de Philippe Hoang et de tant d’autres, montrez-nous que vous partagez la volonté de protéger la mission plus qu’humaine dont notre profession est chargée et que vous nous aiderez à vaincre les turpitudes d’un Occident qui s’enlise dans sa médiocrité.
Rappelons au monde, confrère Melot, que notre serment « over the rainbow », plane au-dessus des Constitutions et des Lois parce qu’il protèges des valeurs universelles.
Reconstruisons ensemble l’éthique de notre métier et participons dans tous les domaines de notre Société, de concert avec tant de citoyens désemparés, à la renaissance d’un monde juste et généreux.
Alain Colignon
pour
l’Ordre Universel des Praticiens de la Santé