Source : sputniknews – 18:39 30.09.2020 (mis à jour 18:40 30.09.2020) Par Youlia Zvantsova
Alors que la pandémie de Covid-19 fait toujours rage à travers le monde, une scientifique révèle l’existence d’autres souches de la maladie et indique que la grippe saisonnière assortie au coronavirus constitue une double charge pour le corps.
La grippe est capable d’affecter de manière négative l’évolution du coronavirus, a déclaré Ancha Baranova, docteure en biologie de l’université américaine George-Mason, au journal russe Izvestia.
Toutefois, cet effet n’est pas dû à un croisement ou à une transmission de parties du virus de la grippe au coronavirus, a-elle souligné. Ce sont deux virus tout à fait différents qui n’ont aucun échange de composants. Mais deux virus pèsent doublement sur l’organisme.
«Dans le même temps, a-t-elle poursuivi, les mutations du coronavirus suscitent des inquiétudes. Aujourd’hui, la science a décrit non seulement la [souche du coronavirus, ndlr] D614G, mais également de nouvelles mutations. Et celles-ci sont pires […]. Elles sont préoccupantes parce que l’expérience in vitro a prouvé qu’il était impossible de les neutraliser avec des anticorps dirigés contre le virus d’origine.»
Ce qui suscite une inquiétude particulière quant aux vaccins en cours de création, a conclu Ancha Baranova.
Nouveau vaccin russe
Entretemps, après avoir enregistré le premier vaccin dans le monde contre le Covid-19, la Russie en a mis au point un second. En effet, l’Institut de la propriété industrielle a délivré des brevets pour le vaccin EpiVacCorona au Centre national de recherche en virologie et biotechnologie Vektor.
Le Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor) a fait savoir ce 30 septembre que les essais cliniques de ce vaccin avaient pris fin.