Le parcours nutritionnel proposé par le Dr Ludwig Jacob dépend de la situation initiale de chaque individu. Cependant, en règle générale, les effets sur la santé sont d’autant plus importants, rapides et visibles, que l’on suit bien le régime.
De nombreux éléments comme l’existence de maladies, les préférences alimentaires, les facteurs psychiques ou encore l’équilibre acide/base, l’équilibre minéral, la régulation insulinique ou le statut antioxydant influencent le degré d’observance. Si le changement progressif d’alimentation est précédé d’un régime alimentaire très acidifiant, pauvre en substances vitales (avec des aliments en majorité issus des catégories 3 et 4), les besoins en certaines substances vitales pourront être plus grands.
Dans ce cas, il est nécessaire de compenser efficacement les carences. Pour ce faire, il faut d’abord identifier chacune d’entre elles. Une évaluation du mode d’alimentation et des analyses de sang sont un préalable logique dans ce contexte. La compensation se fait en fonction des aliments considérés comme optimaux dans le cadre de la pyramide alimentaire du Dr Ludwig Jacob.
Le tableau 45 indique les conséquences possibles à long terme d’une alimentation peu variée. Il explique quelles carences ou surcharges à l’origine de troubles métaboliques peuvent survenir lorsque certaines catégories d’aliments dominent, notamment les catégories 3 et 4, ou lorsque l’alimentation quotidienne ne tient pas assez compte des catégories 1 et 2.
Ce tableau ne tient pas compte des besoins individuels liés aux maladies, aux allergies, aux intolérances ou à la grossesse. Les flèches de la colonne de droite symbolisent les excès et/ou les carences en substances vitales ou en nutriments pouvant résulter d’une alimentation déséquilibrée.
Notre organisme s’accommode en général mieux du manque que de l’excès. Cela signifie qu’il est beaucoup plus facile de s’accommoder des carences existantes que de traiter les conséquences des excès. Cependant, dès qu’elles sont identifiées, les carences doivent être compensées.
Si les aliments de la catégorie 4 sont prédominants dans l’alimentation actuelle, on assimile surtout de l’énergie en excès sous forme, de graisses saturées, de protéines d’origine animale, d’acides fixes, de AGEs, de purine, de cholestérol, d’oxydants (entre autres du fer), de polluants contenus dans l’alimentation animale, de sucre et de sel. La quantité de fibres, d’aliments basiques, de vitamines et d’antioxydants absorbée est en revanche trop faible.
Il y a donc très probablement un déséquilibre insulinique, basique ou lié à l’oxydo-réduction, qu’il est nécessaire de rétablir. Cela s’applique également aux régimes alimentaires mettant l’accent sur les aliments issus de la troisième catégorie. Dans ce cas, c’est à chacun de vérifier quel rééquilibrage est nécessaire et dans quelle proportion. Dans les deux cas, il faut augmenter de manière significative la consommation des aliments issus des catégories 1 et 2.
En même temps, il est recommandé de trouver des alternatives plus saines parmi les aliments des catégories 1 et 2 ; susceptibles de se substituer aux aliments appartenant aux catégories 3 et 4. Pour décharger le métabolisme en cas de suralimentation et combattre la carence en minéraux, en éléments basiques et en antioxydants, il est recommandé de compenser les déséquilibres en consommant des aliments appropriés, le cas échéant des compléments alimentaires.
Le rééquilibrage consiste à rétablir les éléments faisant partie du concept d’équlibre du Dr Ludwig Jacob. Les paragraphes suivants énumèrent les possibilités alimentaires qui permettent une compensation ciblée des déséquilibres de l’oxydo-réduction, des bases et de l’insuline.
Découvrez tous les extraits du livre « La Nutrition Raisonnée », de Dr. Jacob