Source : sudinfo
Le spécialiste des maladies infectieuses de l’UCL, Jean-Luc Gala, s’est exprimé dans l’émission dominicale d’RTL « C’est pas tous les jours dimanche » au sujet de la gestion de la crise du nouveau coronavirus et notamment sur la fameuse « bulle de 5 ». C’est pas tous les jours dimanche (RTL)
Jean Luc Gala a évoqué les conséquences dramatiques des mesures mises en place dans la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement fédéral. « Elles frappent malheureusement durement l’ensemble de l’économie du pays. Ça devient insupportable », s’insurge-t-il.
« Ça frappe durement la psychologie des citoyens. Le taux de suicide n’a jamais été aussi élevé, le taux de dépression non plus et le taux de patients hospitalisés pour des affections psychiatriques aussi. Tous ces signaux d’alerte sont en augmentation sérieuse. Tout ça à cause de ce que j’estime être actuellement une attitude dogmatique par rapport à des chiffres qui ne veulent rien dire ».
« Je suis désolé, mais ça, c’est se foutre du monde »
Une mesure en particulier fait bondir le spécialiste des maladies infectieuses de l’UCL. il s’agit de la bulle de 5 : « La mortalité diminue partout, que ce soit en Belgique, en Europe, et même en Amérique alors qu’on continue à prôner des mesures vraiment dures comme la bulle de 5 qui est vraiment une mesure que personne ne comprend. Même la Première ministre avoue sur un plateau TV que la population ne l’a pas comprise, elle essaie alors de rectifier le tir mais je ne suis pas sûr qu’elle y soit arrivée », a-t-il déclaré.
« C’est une mesure finalement qui n’a aucune base scientifique, elle n’est applicable, elle n’est pas appliquée, elle n’est pas contrôlable donc elle n’est pas contrôlée. Donc par définition, elle est totalement inutile ».
« Des experts prétendent que la bulle des 5 est le pilier de contrôle du rebond de l’épidémie. Je suis désolé, mais ça, c’est se foutre du monde », a-t-il conclu.