L’oléocanthal tue les cellules cancéreuses en 30 minutes
C’est ce qu’a mis en évidence tout récemment une équipe américaine de l’Université Rutgers et du Hunter College de la City University of New York (février 2015).
Ces chercheurs émettent l’hypothèse que l’oléocanthal pénètre à l’intérieur des cellules cancéreuses et détruit les lysosomes, plus gros et plus fragiles dans les cellules cancéreuses que dans les cellules saines. Ainsi, la cellule «malade» finit par mourir. Les cellules saines, elles, demeurent intactes.
A noter :
(-) – L’oléocanthal (OC), un composé phénolique de l’huile d’olive extra vierge (EVOO), a été impliqué dans les bienfaits pour la santé associés aux régimes riches en EVOO.
Nous avons étudié l’effet du CO sur les lignées de cellules cancéreuses humaines en culture. Étonnamment, l’OC a induit la mort cellulaire dans toutes les cellules cancéreuses examinées – aussi rapidement que 30 minutes après le traitement en l’absence de sérum. Le traitement OC des cellules non transformées a supprimé la prolifération, mais n’a pas provoqué de mort cellulaire. OC induit la mort cellulaire nécrotique primaire et apoptotique via l’induction de la perméabilisation de la membrane lysosomale (LMP).
Nous apportons la preuve que l’OC favorise la LMP en inhibant l’activité de la sphingomyélinase acide (ASM), ce qui déstabilise l’interaction entre les protéines nécessaires à la stabilité de la membrane lysosomale.Les données présentées ici indiquent que les cellules cancéreuses ayant des membranes lysosomales fragiles – par rapport aux cellules non cancéreuses – sont sensibles à la mort cellulaire induite par un agent lysosomotrope. Par conséquent, le ciblage de la stabilité de la membrane lysosomale représente une nouvelle approche pour induire la mort cellulaire spécifique au cancer.