Introduction Vidéo
L’huile d’olive et la peau
Chez les être humains, le processus de vieillissement entraîne une altération progressive structurelle et fonctionnelle de la peau.
L’amincissement du derme et de l’épiderme, la perte des fibres élastiques, l’aplanissement de l’union dermo-épidermique, la fibrose avec accumulation de collagène, la perte des capacités défensives et réparatrices de la peau sont quelques-uns des principaux changements qui affectent le tissu cutané.
Des facteurs externes, comme les radiations solaires, produisent une accélération du vieillissement à travers la génération de radicaux libres. Même si les cellules sont munies de mécanismes de défense, il est possible de réduire l’altération cellulaire en ayant recours à des inhibiteurs. À ce titre, l’huile d’olive constitue un inhibiteur naturel, car son profil lipidique est très semblable à celui de la peau de l’être humain.
L’huile d’olive contient, en plus des polyphénols, une proportion importante de vitamine E, source principale de protection face aux radicaux libres qui provoquent l’oxydation cellulaire, ainsi que de vitamines A, D et K. À cet égard, l’huile d’olive est un bon allié de thérapies spécifiques dans des processus dermatologiques comme l’acné, le psoriasis et les exzémas séborréiques.
De même, on pense qu’en raison de sa grande capacité antioxydative, l’huile d’olive pourrait jouer un rôle important dans la prévention du processus d’oxydation continue, l’un des processus qui influencent le développement de certains types de cancers de la peau. Des études sur la vitamine E ont été commencées mais ce type d’observations exige du temps et l’on ne dispose encore d’aucune donnée concluante. Toutefois, la théorie indique que l’acide oléique jouerait un rôle important pour freiner l’oxydation continue.
Luttez contre le vieillissement grâce à l’huile d’olive
Grâce à sa teneur élevée en antioxydants divers (vitamine E, polyphénols, etc.), l’huile d’olive, permet de réduire le stress oxydatif et la formation de radicaux libres, molécules impliquées dans certaines maladies chroniques ainsi que dans le processus de vieillissement ; ainsi la consommation régulière de cette huile augmente l’espérance de vie, ce qui a été bien montré par les études épidémiologiques.
Plusieurs pathologies liées à la sénescence sont influencées par le régime, en particulier l’ostéoporose et la baisse des fonctions cognitives.
Qu’est ce que l’ostéoporose
C’est la réduction de la charge en calcium des os, qui favorise le risque de fractures.Il existe deux types d’ostéoporose :
- celle de type I, qui se produit chez les femmes ménopausées d’âge moyen ;
- et celle de type II, qui touche les personnes plus âgées.
L’huile d’olive et l’ostéoporose
L’huile d’olive semble avoir un effet favorable sur la calcification des os et sa consommation en plus grande quantité correspond à une meilleure minéralisation osseuse. Elle favorise l’absorption de calcium et exerce un rôle important au moment de la croissance et dans la prévention de l’ostéoporose.
L’huile d’olive et la fonction cognitive
Les régimes alimentaires riches en huile d’olive peuvent prévenir la perte de mémoire chez les personnes âgées saines. Une étude réalisée sur des personnes âgées ayant adopté un régime alimentaire riche en graisses monoinsaturées, présentes en particulier dans l’huile d’olive, a montré que ces personnes avaient moins de probabilités de souffrir d’un déclin cognitif lié à l’âge.
On ne sait pas exactement de quelle manière les quantités élevées d’acides gras monoinsaturés préviennent le déclin cognitif mais on croit que ce phénomène est dû au fait que celles-ci participent au maintien de la structure des membranes neuronales. La demande de ces acides semble plus forte au cours du processus de vieillissement.
Cette recherche a permis de vérifier que la quantité d’huile d’olive consommée était inversement liée à la détérioration cognitive due à l’âge, à la perte de mémoire, aux démences et à la maladie d’Alzheimer.
L’hydroxytyrosol réduit le développement de l’athérosclérose
Qu’est-ce que c’est ?
De façon générale, le terme « sclérose » désigne toute dégénérescence fibreuse d’un tissu ou d’un organe. Avec l’âge, les tissus qui constituent les artères perdent leur élasticité et deviennent plus rigides. Le vieillissement normal des artères se nomme artériosclérose.
L’artériosclérose est la première maladie cardiovasculaire au monde. C’est Albrecht Von Haller qui a inventé ce terme en 1855 en faisant référence au pus (athéré en grec) elle s’accompagne très souvent de dépôts lipidiques (cholestérol) sur la paroi interne des artères. L’athérosclérose associe l’épaississement de la paroi des grosses artères (aorte abdominale, coronaires, artères cérébrales, artères de jambes) et leur obstruction par des plaques d’athérome.
Le cholestérol fait partie des graisses qui sont transportées par le sang. En excès, il est responsable de la formation des plaques d’athérome. Ce processus ressemble à celui du calcaire qui bouche les conduits d’une robinetterie. Au fil des années, ces dépôts s’imprègnent progressivement de fibrinogène, de plaquettes, de cellules sanguines, de calcium et se solidifient.
Causes et facteurs de risques
Un certain nombre d’éléments sont susceptibles de favoriser l’apparition ou l’aggravation de l’athérosclérose :
- Habitudes de vie : tabagisme, obésité, stress, sédentarité, contraception orale, alcoolisme ;
- Facteurs génétiques : antécédents familiaux d’accidents cardiovasculaires, ménopause ;
- Pathologies métaboliques : excès de cholestérol, diabète, goutte ;
- Hypertension artérielle (HTA).
A savoir :
- Le Tabagisme
Au-dessus de 10 cigarettes/jour, le tabagisme est un facteur de risque très important. L’intoxication tabagique multiplie par 3 lerisque d’infarctus du myocarde. Au-dessus de 20 cigarettes/jour, le risque d’infarctus du myocarde est multiplié par 5 et celui de mort subite par 6. La suppression du tabac permet de diminuer de 50 % la mortalité d’origine vasculaire. La nicotine favorise le rétrécissement brusque des artères (spasmes). La fumée diminue l’apport d’oxygène aux tissus et maintient un taux excessif d’oxyde de carbone dans le sang.
- Le Stress
Le stress libère de l’adrénaline qui provoque des spasmes sur les artères. Lorsque le stress se répète trop souvent, il peut induire une hypertension artérielle (HTA) et des spasmes artériels répétés qui « usent » le système artériel et favorisent l’athérosclérose.
- La Sédentarité
Le manque d’activité physique diminue la résistance des artères. L’exercice augmente le taux du « bon cholestérol ». La marche, la natation et le jogging semblent être les sports les plus efficaces pour prévenir ou ralentir l’évolution de l’athérosclérose.
Le cholestérol
Indispensable à la vie, le cholestérol est un constituant des membranes qui entourent les cellules. Il est également indispensable à la fabrication des hormones produites par les glandes génitales et surrénales.
Cependant, l’excès de cholestérol (et d’autres lipides) dans le sang conduit à la formation de plaques sur la paroi des artères : c’est l’athérosclérose. Cette maladie est la principale cause de maladies cardiovasculaires (MCV), et de nombreuses études ont démontré que l’Hydroxytyrosol, un composant de l’huile d’olive est très puissant ayant des propriétés antiradicalaireset peut réduire le LDL (lipoprotéines à faible densité).« Les LDL prennent le cholestérol au foie et l’emmènent dans l’organisme.Ce cholestérol a tendance à se déposer dans les artères et à les obturer. C’est le «mauvais» cholestérol ». Ainsi l’hydroxytyrosol peut inhiber l’agrégation plaquettaire et influencer le développement de l’athérosclérose.
L’huile d’olive est un aliment au pouvoir naturel qui est extrait de l’olivier. Il est richement pourvu en polyphénols, en minéraux et en vitamines concentrés, c’est l’amie de votre cœur et un puissant agent antivieillissement.
L’activité anti-microbienne des composés d’origine naturelle.
De nombreuses études récentes s’intéressent aujourd’hui à l’activité antimicrobienne de certains composés d’origine naturelle. La sécurité et la biodisponibilité sont des considérations primordiales pour classer les agents antimicrobiens par efficacité afin de les utiliser dans le domaine thérapeutique. Plusieurs études ont conclu la bonne biodisponibilté et la puissance rare de l’Hydroxytyrosol qu’on retrouve principalement dans l’huile d’olive extra vierge en quantité importante. Ainsi ce composant pourrait être un agent antimicrobien prometteur qu’on peut inclure dans les différents traitements pharmacologiques.
Sans oublier que les composants typiques de l’alimentation méditerranéenne comme l’huile d’olive et les poissons,des sources riches en oméga, sont considérés comme des facteurs importants dans la préservation d’une bonne santé. Aussi les données épidémiologiques montrent que le régime méditerranéen a des effets protecteurs contre le cancer et des maladies coronariennes.
La raison pour laquelle de nombreux chercheurs tentent de trouver de nouvelles sources d’agents antimicrobiens est que la résistance aux antibiotiques s’est accrue. Et on constate une nécessité de trouver et développer de nouveaux antibiotiques d’origine naturelle capable d’agir efficacement. Ainsi de nombreuses études se sont concentrées sur les propriétés antimicrobiennes sur les principes actifs dérivés des plantes tel que les huiles essentielles ou les épices ; qui ont été utilisés pendant une longue période dans la médecine traditionnelle pour guérir les infections.
Les fruits et les feuilles de l’olivier (Oleaeuropaea) contiennent une série de composés qui stimulent des mécanismes multichimiques de défense contre les microbes et les attaques d’insectes. Les composés phénoliques majeurs identifiés et quantifiés dans l’huile d’olive appartiennent à trois classes différentes :
- Les phénols simples « Hydroxytyrosol et Tyrosol »
- Les sécoiridoides « Oleuropéine, l’Aglycone de ligstroside et leur dérivé Dialdéhyde décarboxylé »
- Les lignanes « Acetoxypinoresinol et Pinorésinol »
Récemment des études ont conclu que l’Oleuropéine, « la molècule amère présente en grande quantité dans l’huile d’olive extra vierge », et l’Hydroxytyrosol « qui dérive de l’Oleuropéine par hydrolyse acide ou enzymatique et est responsable de la grande stabilité de l’huile d’olive » ; peuvent inhiber ou encore retarder le taux de croissance d’une large variété de bactéries et de champignons et pourraient ainsi être efficacement utilisés comme complément alimentaires ou en formulations pharmaceutiques.
L’utilisation de l’hydroxytyrosol pour le traitement des maladies neurodégénératives tel que l’alzhzeimer, le parkinson…
La plupart des antioxydants alimentaires ne peuvent pas passer la barrière hémato-encéphalique, sauf le cas de l’Hydroxytyrosol qui est un puissant antioxydant qu’on retrouve dans l’huile d’olive extra vierge en bonne quantité et dans la perle d’El-Borouj en importantes quantités. Il a été scientifiquement prouvé que l’Hydroxytyrosol peut être rapidement absorbé dans la circulation sanguine. De plus, il est capable de passer la barrière hémato-encéphalique en quantités significatives.
Concernant l‘activité de l’hydroxytyrosol, il peut être particulièrement efficace dans le traitement de la maladie d’Alzheimer, la maladie de Huntington, la maladie à corps de Lewy, la maladie de Parkinson, la maladie de Pick, la sclérose latérale amyotrophique, la neurofibromatose, la lésion cérébrale,l’accident vasculaire cérébral, la sclérose en plaques, la perte de mémoire, ou la démence par infarctus multiples.
Toutes les cellules de notre corps sont exposées à l’oxydation. A partir de 30 ans, la capacité du cerveau à faire face aux dérivés réactifs de l’oxygène (DRO /ROS) tels que les radicaux libres, baisse. La démence se développe chez un individu sur quatre personnes âgées de 55 ans, et le nombre de patients atteints de ces troubles augmente à mesure que l’espérance de vie augmente aussi. L’ADN mitochondrial est plus sensible à l’oxydation des radicaux libres avec l’âge, ces derniers étant 15 fois plus actifs après l’âge de 70 ans.
Le cerveau est particulièrement vulnérable au stress oxydatif, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, en raison de sa grande demande d’énergie, le cerveau consomme 20% de tout l’oxygène utilisé. La consommation d’oxygène conduit à la production des dérivés réactifs de l’oxygène et donc le cerveau génère des quantités élevées de ces derniers. L’ajout en petite quantité moléculaire d’antioxydants qui sont facilement transportées à travers les conduites hémato-encéphaliques peut être efficace dans le traitement d’une maladie neurodégénérative. L’Hydroxytyrosol est particulièrement intéressant à cet égard.
Bon à savoir:
L’huile d’olive dans la grossesse et la petite enfance
L’huile d’olive et la grossesse
L’huile d’olive et l’allaitement
Nécessités diététiques
L’huile d’olive et l’appareil digestif
L’huile d’olive et l’estomac
L’huile d’olive et le système hépatobiliaire
L’huile d’olive et le pancréas
En ce qui concerne le pancréas, l’huile d’olive lui permet de ne produire qu’une sécrétion réduite, ce qui le fait peu « travailler », mais de manière efficace et suffisante pour mener à bien toutes ses fonctions digestives. L’huile d’olive est recommandée dans le traitement de différentes maladies qui exigent que la fonction pancréatique soit préservée, notamment l’insuffisance pancréatique, la pancréatite chronique, la fibrose kystique, les syndromes de malabsorption, etc.